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Bienvenue

au GAEC Faulong

INNOVATION : Des fourrages pour pâturer en été et début d’automne

Etape n°1 :

Et si on commençait

Par se présenter ?

Présentation de l'exploitation

La famille Faulong travaille sur une ferme en polyculture-élevage bovin viande avec un atelier de vente directe. Le troupeau compte une centaine de vaches allaitantes Blonde d’Aquitaine. L’exploitation se compose de 202 ha, dont plus de la moitié est destinée à l’alimentation du troupeau.

Pratique innovante

Fourrages annuels pour pâturer en été et début d’automne : sorghos fourragers et trèfles annuels, betteraves fourragères

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ha de SAU

Distribution de la SAU au GAEC de Faulong

  • Surfaces fourragères et grains autoconsommés (ha)
  • Sorghos fourragers (ha)
  • Betteraves fourragères (ha)

Etape n°2 :

Les résultats

de la parcelle de sorghos (10 juillet)

Observations et pesées 7 semaines après le semis (3 jours avant une 1ère coupe)

Mélange réalisé pour la parcelle de sorghos semé à la volée (kg/ha)

  • Sorgho SHERKAN (bicolor x sudan BMR)
  • Trèfle d’Alexandrie
  • Trèfle de Perse

Un développement très hétérogène selon les zones de la parcelle :

• Sorgho 140 cm, trèfles 50 à 70 cm
• Environ 4,5 t de MS /ha
• 6-7% de trèfles dans le fourrage récolté

Une centaine de mètres plus loin

• Sorgho 80-90 cm à 120-130 cm ; trèfles 40 à 80 cm
• 3 à 3,5 t de MS /ha
• 14-15% de trèfles dans le fourrage récolté

Au fond de la parcelle

Zone avec très faible développement (sorgho 60-70 cm)

Etape n°3 :

Plus d’infos sur les principales graminées estivales pour la pâture et la fauche :

sorghos, millet et moha fourragers

Les sorghos fourragers multicoupes

Les sorghos tolèrent les fortes chaleurs, et valorisent bien une irrigation limitée.  Ils supportent la sécheresse, à condition d’avoir eu suffisamment d’eau pour lever et développer leur système racinaire, très puissant avec une forte capacité d’extraction de l’eau et des éléments nutritifs. Ils pourront alors reprendre leur croissance après une pluie.

2 grands types de sorghos fourragers multicoupes

1. L’herbe du Soudan (Sudan-Grass : PIPER), Sorghum sudanense,  et les hybrides Sudan-Grass x Sudan-Grass : ils ont une forte capacité de tallage et des tiges fines qui rendent possible une récolte en foin.

2. Les hybrides de sorgho grain et de Sudan-grass (Sorghum bicolor x Sorghum sudanense) ont un développement et une épiaison plus tardive, ce qui permet une plus grande souplesse d’exploitation au pâturage. Par contre, leurs tiges épaisses les rendent moins adaptés pour le pâturage avec des petits ruminants et la récolte en sec. Pour une récolte en enrubannage et surtout en foin il sera nécessaire d’utiliser une faucheuse conditionneuse et éventuellement une presse hacheuse.

La valeur alimentaire

La valeur alimentaire des variétés standards (non BMR) est proche de celle d’une fétuque élevée, et chute fortement à partir de l’épiaison.

Les variétés de sorgho fourrager de type « BMR » sont plus digestibles grâce à leur teneur en lignine plus faible. Elles sont à privilégier pour leur meilleure valeur alimentaire, qui compense le coût plus élevé des semences, surtout si le fourrage est destiné à des animaux à forts besoins (femelles en lactation…). BMR est un acronyme anglais signifiant « nervure centrale brune » (couleur visible sur les plus jeunes feuilles, avant l’épiaison).

Photo : Variété BMR : nervure centrale brune

Les variétés dites PPS, sensibles à la photopériode (TRUDAN Headless…) ne produisent pas d’épi tant que la durée du jour est supérieur à 12h 20 min (fin septembre), ce qui évite la baisse d’appétence et de digestibilité liée à l’épiaison.

Type de graines

Des graines de tailles différentes

Des doses de semis différentes

1. Pour les Sudan grass et hybrides Sudan x Sudan : 18 à 25 kg/ha selon les conditions d’implantation (risque de pertes à la levée)

2. Pour les hybrides Sorghum bicolor x sudanense : 25-30 kg/ha, voire 30-35 kg/ha pour une utilisation en pâturage ou foin (tiges plus fines à forte densité).

Sorghos en pâturage : attention au risque de toxicité aux stades jeunes et sur repousses

Les sorghos contiennent une molécule (la dhurrine), qui est transformée après ingestion en un composé toxique : l’acide cyanhydrique (ou acide prussique). Les accidents sont rares, mais certaines règles sont à respecter.

La teneur en dhurrine varie selon les types de sorghos : les Sudan-Grass et hybrides Sudan x Sudan ont une teneur plus faible que les sorghos grains, les sorghos sucriers et les hybrides Sorghum bicolor x sudanense, avec pour chaque type des différences entre variétés. Cette teneur est plus élevée quand la plante a subit un stress : jeunes repousses après une pluie survenant après une longue sécheresse, ou après une gelée

Elle diminue avec la croissance de la plante, d’où des repères de hauteur minimale à respecter pour limiter le risque de toxicité :

50-60 cm pour les Sudan-Grass (PIPER) et hybrides Sudan x Sudan

70-80 cm pour les hybrides Sorghum bicolor x sudanense.

Pour des repousses de sorgho grain ou sucrier, il faudrait respecter des hauteurs encore plus élevées.

Précautions possibles en cas de doute (hauteurs variables dans la parcelle…) :

Mettre les animaux sur le sorgho après un repas de fourrage, pour éviter une ingestion trop rapide qui ne laisserait pas le temps à l’organisme de détoxifier l’acide cyanhydrique.

Faucher le sorgho quelques heures avant de le faire consommer : la toxicité diminue rapidement après la coupe, avec une teneur déjà très faible 6 h après pour les Sudan grass. Pour les autres types, une fauche la veille pour une consommation le lendemain va fortement limiter les risques.

Photo : Parcelle en début de pâturage le 4 septembre 2017 (7 semaines après semis).

-> A gauche, sorgho TRUDAN Headless – 70 à 130 cm – 2.2 à 4.6 t MS/ ha selon les zones

-> A droite, millet fourrager + trèfle d’Alexandrie – 40 à 80 cm – 1.4 à 2.3 t de MS /ha

Le millet perlé fourrager

Les caractéristiques du milet perlé

Le millet perlé fourrager (Pennisetum glaucum), originaire du Sahel, valorise également très bien la chaleur et, une fois implanté, supporte bien la sécheresse grâce à son système racinaire fasciculé très puissant, qui restructure bien les sols. Le millet vient particulièrement bien sur les sols légers et acides, mais moins bien en sols lourds, très argileux. Les sols qui lui conviennent le mieux sont probablement les sols sableux ou limono-sableux.

La valeur alimentaire

Il repousse après chaque exploitation et possède une très forte capacité de tallage. Il est un peu moins productif que le sorgho (surtout en sols argileux), mais sa valeur alimentaire est meilleure (sauf pour les variétés de sorgho BMR).

Avec ses tiges plutôt fines il est adapté à l’enrubannage et au pâturage. Contrairement au sorgho il ne pose pas de problème de toxicité aux stades jeunes, ce qui facilite sa valorisation par pâturage, d’autant plus que son épiaison est très tardive pour les variétés fourragères. Il peut être pâturé à partir d’une hauteur de 30 cm (une première exploitation précoce favorise le tallage), mais des temps de repousse plus long (exploitation à partir de 50 cm) permettent des rendements supérieurs. Il ne doit pas être pâturé ou fauché trop ras pour ne pas pénaliser la repousse (laisser environ 15 cm).

Photo : Parcelle de millet perlé fourrager le 5 juillet 2017, 30 jour après semis (alimentation en eau non limitante). 40-50 cm de haut : largement bon pour une première pâture.

Doses de semis

Doses de semis : 15 à 25 kg /ha en pur :

o 15-20 kg en sol limoneux ou sableux bien préparé, pour une utilisation au pâturage (un semis clair favorise le tallage)

o 20-25 kg/ha voir plus pour un semis en conditions de sol difficiles ou pour une valorisation en foin (tiges plus fines, plus faciles à sécher quand la densité est élevée)

Le moha fourrager

Les caractéristiques du moha fourrager

Le moha fourrager (Setaria italica) est aussi une graminée annuelle résistant bien à la sécheresse et au développement très rapide. Il se développe sur tous les types de sols pas excessivement humides, mais supporte très mal les sols tassés.

Photo :
-> A gauche : Sorgho fourrager type bicolor x sudan,
-> A droite Moha tardif
Saint-Brès, le 27/09/2019, 60 jours après semis

Moha mi-septembre 2017 après semis début juillet en conditions très sèches. A droite : variété précoce « 1er prix » complètement épiée, à gauche : variété tardive (les deux ont la même hauteur).

La valeur alimentaire

Il est appétant avant épiaison et en foin, mais sa valeur alimentaire est assez moyenne et chute fortement à partir de l’épiaison : préférer les variétés les plus tardives, qui sont aussi plus feuillues.

Attention : les variétés précoces à l’épiaison (souvent les moins chères : PRESTO, RAPIDO, PRECOSSO…) épient très rapidement en cas de fortes chaleurs.

En cas de sécheresse leur rendement sera alors très faible. Une fois épiées elles n’ont pas la possibilité de reprendre leur croissance au retour des pluies, contrairement à des variétés plus tardives (TARDIVO, ROBUSTA…). Elles sont plus adaptées pour implanter un couvert agronomique à faible coût.

Contrairement au sorgho fourrager et au millet, le moha ne repousse pas ou très peu après fauche (repousse possible après pâture à un stade pas trop avancé : 20-25 cm). Il est donc moins adapté que le sorgho ou le millet pour des semis précoces quand on peut espérer plusieurs exploitations.

Il s’associe bien avec les trèfles annuels comme le trèfle d’Alexandrie ou le trèfle de Perse, qui repoussent après la 1ère exploitation et permettent souvent au moins un pâturage.

Doses de semis

Doses de semis : 25-30 kg/ha en pur.

Etape n°4 :

Comment avons-nous mis en œuvre

la pratique innovante ?

Texte d’explication

Année de
plantation
Cépages ou
génotypes
ObtentionsProtocoleStatutObservations
2015Muscaris BFreiburg (Allemagne)« parcelle vigneron » 0,35 haInscrit au classementSuivi sanitaire
2016Souvignier GFreiburg (Allemagne)« parcelle vigneron » 0,35 haInscrit au classementSuivi sanitaire
Cabernet
cantor
Freiburg (Allemagne)« parcelle vigneron » 0,35 haPas d'inscription au classementSuivi sanitaire
10 génotypes RESDUR 2INRAVATEEn attente d'informationsSuivi sanitaire à partir de 2018
2019Vidoc (RESDUR 1) 0,15 haINRAVMGInscrit au classement
Foréal (RESDUR 1)INRAVMGInscrit au classement

Etape n°5 :

Quels sont résultats

pour cette innovation ?

Texte à rédiger

Etape n°6 :

Quelles sont nos recommandations

pour la mise en œuvre ?

Changer le lien de la vidéo

Texte à rédiger
  • données à personaliser

Texte à rédiger

Les filières polyculture / élevage sont les plus représentées
  • A personnaliser
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