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Bienvenue

au GAEC AUTHIER

INNOVATION : Comment le mûrier blanc peut-il apporter de l’autonomie en ressource fourragère sur les exploitations agricoles ?

Etape n°1 :

Et si on commençait

Par se présenter ?

Le GAEC est constitué de 2 associés : Marcel et Jean-Baptiste.

La ferme travaille en bovin viande avec une SAU de 400 ha : 80 ha de grandes cultures + 320 ha de prairies. A cheval sur l’Ariège et l’Aude.

Les deux associés souhaitent diversifier leurs revenus et notamment investir dans des plantations d’arbres à haute valeur ajoutée.

Présentation de Marcel Authier concernant l'exploitation et la visite de la ferme !

Etape n°2 :

L’installation

de plants agroforestiers

L’objectif de l’exploitation est d’être le plus autonome possible.

Cela implique une meilleure gestion des parcelles pâturées. L’implantation d’arbres en agroforesterie nous permet de constituer des parcs de pâturage et de ne pas sur-pâturer ou laisser trop de refus.

Photo : Plantation agroforestière #1

Photo : Plantation agroforestière #2

Photo : Plantation agroforestière #3

Etape n°3 :

La réflexion

sur le mûrier blanc

Après l’implantation d’arbres agroforestiers, nous avons souhaité pousser plus loin la réflexion sur l’autonomie alimentaire

Il se trouve que, durant les mois d’été, la ressource sur pied n’existe plus et dans un avenir proche les sécheresses se feront de plus en plus tôt. Pour éviter de piocher dans les réserves de l’hiver, nous avons souhaité essayer le fourrage ligneux, chose que faisaient déjà les anciens, mais avec de nouvelles modalités.

Document : Fiche explicative sur le mûrier blanc

Document : Expérimentation sur la banque alimentaire de mûrier blanc (Morus alba)

Etape n°4 :

La mise en œuvre

de la pratique innovante

Notre choix s’est porté sur le mûrier blanc, c’est en effet l’essence qui a le meilleur rapport apport nutritionnel/digestibilité/ résistance et productivité

Vidéo de plantation des mûriers blancs

Photos : Plantation des mûriers blancs 

Schéma: Implantation des mûriers blancs 

Etape n°5 :

La conduite

de l’expérimentation

Réflexion de l'expérimentation

Le gros de la réflexion s’est porté sur la manière de récolter et gérer l’enherbement.

Nous avons donc fait plusieurs tests.

Dans le protocole, l’objectif est d’avoir un maximum de feuilles et de branches comestibles. Nous avons coupé toutes les tiges à 50cm afin d’uniformiser la ressource pour en faciliter la récolte.

L’enherbement a été très rapide. Différents outils ont été testés pour gérer l’enherbement : tondeuse, débroussailleuse, motoculteur et bineuse. Les résultats ont été mitigés.

La coupe d’uniformisation

La coupe d’uniformisation en vidéo !

Schéma : La coupe d’uniformisation

Photo : La coupe d’uniformisation

La bineuse en action

Cliquer ici pour voir la bineuse en action !

Photo : La bineuse en action #1

Photo : La bineuse en action #2

Photo : La bineuse en action #3

La récolte mécanisée ...

... avec ensileuse

Vidéo : La récolte mécanisée avec ensileuse

Photo : La récolte mécanisée avec ensileuse #1

Photo : La récolte mécanisée avec ensileuse #2

Photo : La récolte mécanisée avec ensileuse #3

Photo : La récolte mécanisée avec ensileuse #4

... avec faucheuse

La récolte mécanisée avec faucheuse

Photo : La récolte mécanisée avec faucheuse #1

Photo : La récolte mécanisée avec faucheuse #2

Conduite de l’expérimentation : mesures de la biomasse

Photo : Mesures de la biomasse #1

Photo : Mesures de la biomasse #2

Photo : Mesures de la biomasse #3

Photo : Mesures de la biomasse #4

Etape n°6 :

La réorientation

du système de l'exploitation

L’enherbement a vraiment été une source de réflexion importante. En effet le temps passé à l’entretien est trop important pour que ce soit viable économiquement. Au bout de deux saisons de végétation, les plants de mûriers étaient suffisamment costauds pour pouvoir accueillir un troupeau. Le choix s’est donc porté sur un entretien pâturé de la concurrence herbacée.

L’implantation actuelle des arbres n’a pas permis de récolter toute les tiges avec l’ensileuse. Bien que le produit soit appétant, et nutritivement parlant très bon, le choix a été de partir sur du pâturage sur pied des Mûrier.

Pour tout comprendre sur l'expérimentation du mûrier fourrager, regardez la vidéo de Nelson Guichet, conseiller à la Chambre d'agriculture de l'Ariège !

Pâturage de l'enherbement

Pendant le désherbage ...

Vidéo de désherbage de la parcelle par les bovins

Photo : Désherbage de la parcelle

... après le désherbage

Vidéo de la parcelle une fois désherbée

Photo : La parcelle désherbée 

Récolte de la culture

Vidéo des vaches en train de pâturer le mûrier

Photo : La parcelle après le pâturage des mûriers par les vaches 

Etape n°7 :

Les résultats

de cette pratique innovante

Le protocole a été quelque peu modifié en cours d’expérimentation. Toutefois, ces modifications ont permis d’adapter la pratique à nos besoins en fourrage sur pieds en périodes sèches.

Photo : Désherbage de la parcelle

Etape n°8 :

Quelles sont nos recommandations

pour la mise en œuvre ?

L’agriculteur apporte un conseil sur la mise en œuvre de cette innovation

La plantation en plein donne de très bons résultats. Le mûrier est une essence très résiliente qui réagit très bien aux amendements et à l’apport d’eau. Les vaches ont tout de suite adopté cette ressource, qui est pacageable durant les périodes sèches.

Si je devais replanter, je laisserais des couloirs de circulation au milieu des lignes de plantations. Cela permettrait aux plantations d’être assurées. De plus, il serait judicieux d’installer un système d’arrosage pendant les trois premières années.

En effet, l’essence est très plastique, mais l’objectif primordial est de produire du fourrage. Il faut donc donner à la plante les moyens de croître, tout en faisant pâturer les animaux. Il serait intéressant de réfléchir à un système d’irrigation sur les trois premières saisons de végétations.

Quels sont les bénéfices

de la pratique innovante ?

Concernant la pratique au sein de l’exploitation, nous avons bon espoir que cette ressource soit une des solutions d’adaptation au changement climatique. En effet, la ressource en herbe sera du plus en plus difficile à trouver en période estivale. Les mûriers blancs, liés à l’agroforesterie, permettront de fournir cette ressource fourragère manquante.

Ils assureront également le stockage du carbone, car le nombre d’arbres implantés par hectare est très dense.

L’implantation de mûrier blanc fourrager a donc de multiples avantages à l’échelle de l’exploitation, mais aussi du territoire.

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